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dimanche 17 juillet

la loge d'Olivia
la loge d'Olivia TDI
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la loge d'Olivia
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Publié le...
17 juillet 2011 | Lu 1539 fois

Dimanche 17 juillet

Bonjour, 

aujourd’hui je voulais vous parler de la loge d’Olivia mais aussi de la loge d’une actrice en générale. J’aime quand les artistes s’approprient ce lieu où ils vont se réfugier le temps d’une création, photo des enfants, de l’amoureux du moment, des parents aux regards bienveillants qui vous aident à affronter la scène.

Petits gris-gris, boite à couture, parfum et puis, les costumes, le maquillage, les accessoires.

Il y a ceux qui ont des loges très ordonnées où chaque objet trouve sa place, et ceux qui en quittant le théâtre après la représentation laisse les perruques et vêtements en vrac. Comme si il fallait vite se séparer de cet autre pour reprendre une vie normale, demain est un autre jour, une autre représentation où il faudra à nouveau enfiler ce corps qui ne nous appartient pas totalement.

Oliva m’a autorisée à prendre une photo… elle est en noir et blanc pour vous laisser la surprise des couleurs.

Je voulais aussi partager avec vous cette lecture du soir :

Dans L’actrice et ses doubles, figures et représentation de la femme de spectacle à la fin du XIXè siècle, Sylvie Jouanny écrit : Dans la vie, on donne une pièce de vingt francs au concierge pour avoir la clef qui ouvre la loge de l’actrice. Quand on est un homme connu et, a fortiori, l’auteur de la pièce, nul besoin de ce subterfuge. Ainsi Goncourt avec Réjane, qui, à la dernière de Germinie Lacerteux, emmène l’auteur dans sa loge : «Tout en changeant de robe [elle lui donne] à voir sa gorge et la tache du dessous de son aisselle, avec le sans souci des actrices pour cette exhibition [et le] remercie chaudement, chaudement, de lui avoir donné son rôle ». De même, dans le roman, on fantasme sur l’actrice, surtout dans la loge, lieu emblématique du désir. Les hommes s’y bousculent et préfèreraient parfois ne pas s’y rencontrer, comme Aristide, le député des Morts qui parlent, qui se fait «ramasser un soir par Gambetta dans une loge d’actrice où le tribun portait ses hommages.» Ces corps de femmes offerts aux regards exacerbent le désir, jusqu’à la folie : on ne voit plus que danseuses en maillot, actrices décolletées, jambes rondes, épaules grasses, tout cela presque à portée de la main, sans qu’on ose ou puisse y toucher. C’est à peine si on goûte, une fois ou deux, à quelques mets inférieurs.

Pour finir, un extrait d’Eileen Shakespeare où Fabrice Melquiot s’amuse avec les hypothèses selon lesquelles William Shakespeare ne serait pas l’auteur de toutes ses pièces.

Nous retrouvons Eileen à sa table de travail, écrivant à son frère :

[Mon cher William,

J’ai une chambre à moi, sur le Bank Side, près du Globe. De quoi dormir, faire ma toilette, écrire, de quoi lire aussi. Lire pour me sauver.]… [Je connais un homme qui a dans sa bibliothèque des trésors qu’il n’a jamais ouverts, l’imbécile ! C’est un savant, pourtant, crois-moi. J’ai trouvé chez lui quelque chose de pas mal : une Histoire tragique de Belle-forest, j’en ai tiré une ou deux scènes. Ur-Hamlet est un prince qui finit roi, un prince hanté, mais dans ce que j’écris, il n’est encore qu’un enfant. J’ai failli en faire une princesse. A quoi bon ? On demanderait à Burbage de la jouer.]

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